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L’histoire de Meta et ChatGPT : le combat RH pour recruter les bons profils et devenir leader de l’IA

Depuis l’explosion de l’intelligence artificielle générative, une véritable bataille mondiale s’est engagée entre les géants de la tech. Meta, Google, Microsoft, OpenAI et d’autres se livrent une compétition acharnée, non seulement sur le plan technologique, mais surtout sur le terrain des ressources humaines. Car pour devenir leader de l’IA, recruter et retenir les meilleurs talents est devenu aussi stratégique que les investissements en R&D. Cet article retrace l’histoire de ce combat et explique pourquoi le recrutement est désormais au cœur de la course à l’IA.


Meta et son virage vers l’IA

Meta, ex-Facebook, a longtemps misé sur le métavers comme priorité stratégique. Mais face à la montée en puissance de ChatGPT (OpenAI, soutenu par Microsoft) et des modèles concurrents comme Bard (Google), l’entreprise de Mark Zuckerberg a dû réorienter ses investissements vers l’IA générative.

👉 Objectif : ne pas laisser le champ libre à OpenAI et Microsoft, devenus leaders d’opinion et de marché grâce à ChatGPT et son intégration massive dans les outils professionnels.


La guerre des talents en IA : un enjeu mondial

L’IA n’est pas seulement une question de puissance de calcul : elle dépend avant tout des chercheurs, ingénieurs et data scientists qui conçoivent et entraînent les modèles. Or, ces profils sont extrêmement rares et très convoités.

  • Salaires explosifs : certains chercheurs en IA perçoivent des rémunérations comparables à celles de stars du sport ou de la finance.
  • Chasse aux talents : Meta, Google DeepMind, Microsoft et OpenAI débauchent régulièrement les uns chez les autres.
  • Concentration géographique : les pôles d’excellence se situent aux États-Unis, à Londres, à Toronto et à Paris (notamment avec l’école française d’ingénieurs réputée en IA).

Les stratégies RH de Meta

Pour rivaliser avec OpenAI et Google, Meta a adopté plusieurs approches :

  1. Créer des laboratoires de recherche attractifs (FAIR – Facebook AI Research) avec une liberté académique forte pour séduire les chercheurs.
  2. Offrir des rémunérations très compétitives, parfois supérieures à celles des universités et des centres publics de recherche.
  3. Miser sur la flexibilité et la culture d’entreprise pour attirer les jeunes talents désireux de travailler sur des projets à fort impact.
  4. Investir massivement en Europe (notamment à Paris), où se trouvent certains des meilleurs experts mond